C’est un article de Japan Today qui offre une vision très différente des relations entre chinois et japonais pendant la seconde guerre mondiale. Comme quoi les relations humaines ont toujours plusieurs facettes.
Lors de la défaite des forces impériales japonaises qui se sont rendues le 15 août 1945, à peu près 1,5 million de familles attirées dans l’état vassal du Manchukuo dans le nord est de la Chine se sont retrouvées livrées à elles-même et, beaucoup se sont suicidées ou sont mortes de faim.. Ces japonais étaient des agresseurs imposés à la population locale mais je n’avais jamais entendu parler des enfants japonais adoptés par des familles chinoises.
“Public opinion at the time was rather strong against raising a Japanese child and our relatives also opposed it, but my mother insisted on doing so,” [he said].
Certaines femmes ont donc adopté les enfants de leurs agresseurs en leur donnant un nom chinois malgré l’opposition de leurs familles et de l’opinion publique. Les chiffres confirmés par Tokyo sont d’un peu plus de 2.800 enfants.
« One woman, Sun Zhenqin, volunteered to be his guardian and soon gave her scrawny charge a new name, “Lai Fu” (good luck coming). » il faut avoir une sacré dose de bonté pour adopter un enfant japonais après la guerre et l’apppeler « chance » je trouve.
Certains sont rentrés au Japon après la « normalisation » des relations entre les deux pays pour trouver des tombes à leurs noms, d’autres sont restés.
Japan Today est un journal japonais en anglais et je trouve cet article intéressant (surtout la fin que le vous laisse lire sur leur site) car on a souvent tendance à monter en épingle chaque problème entre ces deux pays au lieu de parler des actes de bonté qui ont pu avoir lieu pendant la guerre et qui restent également dans l’esprit de certains japonais.
A reblogué ceci sur Raimanet.
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