LA THAILANDE C’EST QUOI ?
C’est arriver de paris ou il fait gla gla en passant par Abu Dabi et son ravissant aéroport au plafond en forme de corolle de fleur … agrémenté de quelques putti flottants arrimés au plafond par des cables en métal dissimulés sous des drapés de tissu rouge … la Saint Valentin étant arrivée partout même là où les femmes sont drapées de noir.
Se faire accueillir à l’aéroport par des amis qui viennent vous chercher et filer directement dans un délicieux restau thai
Prendre le train c’est attendre dans la gare, se lever pendant l’hymne national qui est diffusé dans les lieux publics à 8h et 18h tous les jours . C’est considéré comme très impoli de ne pas se lever alors on le fait, d’ailleurs seuls quelques étrangers grincheux sont restés assis.
Ensuite c’est un long trajet de 11h en train. Un vieux train qu’on attend longtemps mais dans lequel on est nourri tout le temps, ce qui est très agréable vu qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Surtout quand on découvre les doubles personnalités de ses voisines.
C’est arriver à Chiang Mai et gérer le stress d’être accueilli (voire limite submergé par les rabatteurs de tuk tuk et autre songthaew) puis arriver au Galare guest house.
CHIANG MAI
Galare guest house
Un endroit délicieux avec un jardinet des fleurs d’orchidées qui sont un peu partout. Où on peut prendre un petit déjeuner de riz au poulet bouilli (en plus j’adore vraiment ça) avec des fruits frais pour le petit dej.
Un coin qui est prêt du Night market, miam miam massage et shopping au même endroit … que demande le peuple ?
Doi suthep
Nous avons un guide qui nous conduit autour de Chiang Mai pour la journée (le frère de Pim qui travaille à Galare guest house) le très sympathique Nat King Cole.
1er arrêt l’arrêtadepour découvrir les banades flambées miam miam.
Il nous conduit d’abord dans un village Hmong qui fait plutôt zoo qu’autre chose. On monte en regardant des magasins inintéressants au possible vers un jardin de fleurs de cannabis et d’opium.
Par contre un délicieux petit restau tenu par des thai musulmans, miam. Je dis beaucoup "miam" je sais mais c’est 1. parceque je suis française et 2. c’est pas ma faute je suis entrainée par crokkechan dit Ade la magnifique fille de Bali et qu’elle mange tout le temps.
Ensuite nous visitons le très regrettable palais ou ne peut pas rentrer et ou le jardin est plein de fleurs européennes .. bof bof.
Doi Suthep par contre est époustouflant. On monte un escalier de 500marches ? avec une rambarde en dos de nagas colorée et splendide.

Ensuite dans le temple on enlève ses chaussures (ou pas) pour déambuler.Moi je les ai enlevées ça me semblait tellement plus naturel et respectueux.
Les bouddhas sont parfois dorés à l’or fin, les fines pellicules d’or tremblotent au gré du vent .Les visages sont fins et j’ai craqué sur les mains de bouddhas…












Sur les murs , des scènes peintes de la vie de Bouddha.
La rambarde qui entoure le chédi est aussi très belle en photo. Malgré les nombreux touristes on a quand même une impression de calme impressionnante.

Le trekking
C’est partir avec un groupe que l’on découvre au fur et à mesure, tout comme on découvre que ses chaussures sont complètement lisses dessous et que ça ne va pas être que de la facilité ! ! ! aie aie aie
Traverser des rivières sur des troncs d’arbres. 
C’est découvrir un village Karen où se mèlent petits cochons, chiot trop mignons couché sur les cochons pour se réchauffer et humains. Les maisons sont sur pilotis les animaux se baladent dessous comme les coqs qui vous vrillent les oreilles lorsqu’ils chantent précisément SOUS votre hutte vers 5h du matin.
C’est passer une soirée autour d’un feu de camp à discuter en regardant des chiens un peu pelés s’approcher le plus possible du feu, au point qu’on dirait qu’ils vont se brûler. C’est une nuit à tenter de changer de position sur le sol de la hutte en essayant désespérement de se réchauffer tandis que les ronflements de vos camarades vous indiquent que vous êtes seule à attendre l’aurore. La journée à 36° et la nuit on dirait qu’il fait –2 malgré le mince duvet la couverture le pantalon deux vestes et des chaussettes.
Le pire quand votre voisine vous dit « mais si tu as dormi ! ! » non ne pas planter ses dents dans sa gorge .. autant vous dire que le matin quand on n’a pas dormi on n’est pas de très bonne humeur. Surtout que le coq thai chante toutes les heures à partir de 4h du matin et si possible directement sous votre hutte.
C’est acheter des bracelets colorés aux femmes et aux enfants qui viennent à chaque arrivée d’étranger profiter de cette manne économique. On cherche les métiers à tisser qui doivent être dans les huttes mais on voit un pilon pour moudre le riz. Les bracelets sont moitiés très beaux et moitié des verroteries.

Les karens parlent surtout un dialecte autre que le thai. Déjà que mon thai est très limité mais là on ne peut pas communiquer.
C’est marcher sur du plat ou le long des pentes (de bas en haut et vice versa), à la rencontre des paysages . Des rivières en terrace mais asséchées à cette période de l’année ou les buffles mangent de l’herbe jaune. Puis lorsque le paysage change une forêt plus dense ou des éléphants nous attendent. 1er constat et achat de bananes pour faire connaissance.
On laisse partir un premier groupe car les grosses bêtes sont très lentes (je parle des éléphants) alors on leur laisse un peu d’avance.
En attendant on bavarde avec le guide et je découvre le rock thai (pas mal du tout). Les femmes qui nous ont vendu les bananes fument en sortant les feuilles d’un petit sac plastique, sur les photos on se croirait au siècle dernier.
en noir et blanc c’est encore plus frappant.
On écoute des chants thai comme le chant patriotique que nos guide chantent en marchant.
Puis c’est notre tour de monter sur les éléphants ! 1er constat un éléphant ça bouge énormément ! ! donc du flou sur des photos. On se demande comment la bête va faire pour avancer mais la mienne passe sans problème .. elle est juste un peu obnubilée par l’idée de manger tout ce qu’elle voit. Dans la descente on est complètement penché en avant mais c’est plutôt confortable.
Un des accompagnateurs nous prend en photo et une heure après elle est développé, en pleine forêt ! !
On termine la descente pour tomber sur un petit magasin le « 7/11 in the jungle »
Puis c’est la descente en radeau de tiges de bambous.
Bon déjà le radeau est tout plat quand un des australiens monte dessus il coule directement, que même sa femme ne veut pas monter avec lui. On est assise pendant qu’un rame plus ou moins derrière et un constat on est tombées sur des malades qui nous aspergent d’eau et notre rameur fait carrément couler notre frêle embarcation ! !on sors mouillée comme une soupe mais ravie.
Sinon j’ai adoré Chiang Mai. C’est une petite ville comparée à Bangkok alors on peut connaître rapidement certains quartiers et se déplacer en tuk tuk si on ne veut pas marcher.. comme quand il fait 36° par exemple.
Le café près de Tha Pae Gate est un peu trop moderne mais c’est un point d’observation privilégié où l’on voit tous les véhicules qui circulent et les différents colporteurs et marchands ambulants tout en buvant un jus de pastèque bien frais.

Et quand on a trop marché hop !un petit massage !